Lâche la prise

20 novembre 2019

Laisser faire, s’abandonner, lâcher prise, être en état méditatif ou contemplatif, la vacuité, être Un avec l’univers… Bien compris le concept mais pas toujours facile à faire pour autant. Ben oui parce que ça marche pas à tous les coups. Dépend de l’environnement, des uns et des autres, de la situation, des énergies en interaction. Dépend de l’état émotionnel dans lequel on se trouve surtout. D’où on en est du travail sur soi et de son chemin d’éveil aussi.

C’est un cycle. Une période, un jour, une minute, une seconde ça va, puis « baboum » comme dirait fiston, d’un coup ça coince aux entournures, comme j’te dirais. Je progresse de jour en jour et des compréhensions se font, ça libère, puis ça roule, ça gaze, ça plane pour moi, zen atitude, me sens alignée. Pis y’a les moments de rechute, où je me débats un peu, beaucoup.

Quand on bute sur la recherche de solutions, on rumine, c’est la prise de tête et le corps qu’a bobo. On peut se dire : ok ça ne se passe pas comme je veux mais c’est juste une expérience, je peux en créer une autre maintenant, là, tout de suite. Je suis une joueuse et la vie en propose un choix d’expérience illimité.

J’ai appris à voir le verre plein même dans les moments difficiles (pas juste à moitié car le vide est rempli d’informations). Me rappeler chaque fois que ce n’est qu’un moment à passer et qu’après la pluie vient le beau temps, ça soulage. C’est vrai, on l’oublie, quand on souffre trop. Les épreuves permettent d’emmagasiner une leçon, un flux d’info quantique, de digérer et libérer une émotion, un stress, une blessure. Un genre de gros fight avant un level up. Ça prend le temps qu’il faut. Et il faut un temps pour tout. Surtout pour s’aimer partout, tout le temps.

Généralement, j’appelle la joie à venir, je souris et mon énergie change instantanément. Et si je mets de la musique que j’aime à fond et que je me mets à danser, alors là, je suis de retour au paradis.

Lâche toi la grappe. Ça signifie de lâcher prise dans l’instant, de lâcher les tensions de ces émotions et de ces pensées qui nous figent dans la souffrance. Ça veut dire aussi d’accepter ce qui passe, de sortir de l’impasse, de cesser de refuser de vivre la situation telle qu’elle est et de lâcher cela. Ça implique la confiance et je dirai même la foi. C’est la volonté de décider de porter son attention sur ce que l’on souhaite plutôt que ce que l’on redoute. Sortir la tête de la prise, c’est décider de vivre autre chose dans l’instant, tout simplement.

 

Novembre 2019. Texte et photographie © Roxane Petitier. 

 

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